CIV/Projet de loi de finances: Les Sénateurs donnent Quitus aux ministres Birahima Ouattara, Léon Adom, Vagondo et Sansan Kambilé

Il est revenu au ministre Kacou Houaja Léon Adom Kacou, ministre des Affaires Etrangères, de l’Intégration et des Ivoiriens de l’Extérieur d’ouvrir le bal pour le soutien de son budget programme. Premier à se présenter devant les Sénateurs membres de la Commission des faires économiques et financières (Caef), il a su convaincre ceux-ci qui ont adopté à l’unanimité son budget de plus 146 milliards de nos francs.

Son budget ainsi que celui du ministre délégué auprès du ministre des affaires étrangères, de l’intégration et des ivoiriens de l’extérieur, qui s’élève à plus de 4 milliards de FCFA, c’est ministre heureux qui a salué la bonne compréhension de son programme par les vénérables sénateurs.

QUITUS POUR LE MINISTRE D’ETAT, MINISTRE DE LA DEFENSE

Faisant partie du groupe Défense, sécurité et Justice, le Ministre d’Etat, Ministre de la Défense, avec ses collègues de l’intérieur et de la sécurité et de la justice et des droits de l’homme, ont constitué la deuxième des émissaires du Gouvernement à venir défendre leurs budgets-programmes.

Le patron de la Défense ivoirienne, a près avoir présenter le bilan de l’exercice 2023 d’un montant 398,635 milliards, a indiqué que ledit « budget a été exécuté à hauteur de 99,45 % et a été donc exécuté dans diverses dépenses de personnel, de biens et services de transfert, d’investissement… » « De façon générale, la performance du ministère se traduit en 2023 par le renforcement des capacités logistiques, humaines et opérationnelles, contribuant ainsi à instaurer un contexte sécuritaire apaisé sur toute l’étendue du territoire. La principale réalisation constatée, d’abord au niveau institutionnel, c’est donc la mise en Å“uvre de plusieurs décrets et arrêtés permettant au ministère de fonctionner dans des conditions optimales. », a-t-il relevé non sans oublier le renforcement du système de planification et d’information et de gestion de la logistique et bien entendu les acquisitions d’équipements, d’équipements divers militaires. « Et aussi l’achèvement d’un projet qui nous était très cher, c’est donc la communication inter armée de toutes les casernes de Côte d’Ivoire que nous avons réussi à mettre en Å“uvre. »

Se réjouissant du taux de réalisation des indicateurs de performance en 2023 est de 90% comme indiqué dans le rapport général, il s’est appesanti sur « le budget 2025 qui s’établit à 441,598 milliards, répartis en personnel 208 milliards, biens et services 182 milliards, transferts 830 milliards et en investissement 50 milliards, ce qui connaît une hausse de 11,32%. »

Déclinant en programme ce budget, le n°1 de la défense de souligner que « Ce budget est réparti selon trois programmes, l’administration générale, la défense et la sécurité. » « Je dirais en conclusion que le budget 2025 du ministère de l’État et du ministère de la défense connaît une hausse de 10,6% par rapport à l’exercice 2024. Pour les dépenses d’investissement, particulièrement la dotation budgétaire de 36 milliards est passée à 50 milliards, ce qui fait une hausse de près de 39%. Tous ces efforts consentis devraient permettre de renforcer les capacités opérationnelles des forces armées, de la gendarmerie et des forces spéciales… », a-t-il conclu avant de réitérer l’engagement de son ministère « à Å“uvrer pour doter notre pays d’un outil de défense suffisamment fort pour contrer toute menace face à une situation sécuritaire en Afrique de l’Ouest préoccupante, en raison de la montée du terrorisme et de l’instabilité politique dans certains États frontaliers. » « De plus, la sécurisation optimale des opérations électorales prévues en 2025 s’avère être un objectif majeur pour garantir un climat sécuritaire apaisé pour le bien-être de la population. Ainsi, plusieurs perspectives basées sur les défis et priorités inscrits dans le PND ont été retenues.

DIOMANDE VAGONDO CONVAINC LES SENATEURS

Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, le Général Diomandé Vagondo, tout comme le Ministre d’Etat, Téné Birahima a dressé le bilan de l’exécution du budget-programme de son ministère en 2023 qui s’est établit à 460 851 385 119 FCFA « Nous avons eu un taux de réalisation de 95,28% comparé au niveau de 2023 qui a fait quand même une légère baisse ».

Pour ce qui est du Budget 2025, objet de sa présence devant la Chambre des sages, Diomandé Vagondo, de faire connaître « Les actions du ministère sont conduites à travers cinq programmes hors compte spécial du Trésor. Administration générale, sécurité intérieure, décentralisation, administration territoriale et identification et protection civile. Le ministère totalise 16 actions prioritaires dont quatre pour l’administration générale, quatre pour la sécurité intérieure, trois pour la décentralisation, trois pour l’administration du territoire et l’identification et deux pour la protection civile. Au titre de la gestion 2025, mon département ministériel soumet à votre bienveillante attention un projet de budget de 836 771 840 696 francs. Par programme, ce budget est réparti de la manière suivante. Administration générale 11%, sécurité intérieure 27%, décentralisation 22%, administration territoriale et identification 10%, protection civile 2% et compte spécial du Trésor 28%… », a-t-il fait comprendre avant de donner des détails dudit budget. Qui a convaincu les Vénérables qui l’ont adopté à l’unanimité.

Avec lui, le Garde de Sceaux, ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Sansan Kambilé qui a su lui aussi convaincre les Sénateurs, membres de la Caef, qui lui ont accordé leur quitus pour l’exécution de son budget programme, établit pour l’année 2025, à un montant de 122,499 milliards pour l’animation de 4 programmes que comprend le ministère. « Programme 1, administration générale, 82,4 milliards. Programme 2, juridiction, 17,442 milliards. Programme 3, établissements pénitentiaires, centres d’observation des mineurs, 20,573 milliards. Programme 4, droits de l’homme, 2,083 milliards. »

ANL

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