La ministre Henriette Lagou a été paneliste à la première journée de la femme leader qui a été organisée, le samedi 26 octobre 2024, à la salle des réunions de la préfecture de Daoukro. A l’issue de cette cérémonie, elle s’est prêtée aux questions du journaliste du site www.africanewsquick.net. Entretien.
Vous venez d’être distinguée à la première journée de la femme leader organisée par l’ONG Union pour l’Eveil de la Femme de la Zone Rurale (UEFRZ) présidée par N’zi Sabine. Quels commentaires faites-vous ?
C’est avec beaucoup de plaisir que j’ai été distinguée à cette cérémonie. Je voulais féliciter madame N’zi qui est l’initiatrice. On peut dire que c’est une très bonne initiative et saluer le préfet de région qui est présent à toutes nos cérémonies, saluer le président du Conseil régional aussi qui est à cette cérémonie. J’avoue que la distinction me va droit au cœur. C’est vrai qu’on a été ministre de la famille, de la femme et de l’enfant. On a occupé des postes mais ce n’est pas le plus important. C’est quand on reconnaît au moins les actes que vous posez. C’est quand on reconnaît ce que vous faites pour la femme. Et donc, cette distinction me va droit au cœur surtout que c’est à Daoukro, c’est dans ma région. On dit nul n’est prophète chez soit mais déjà si nos sœurs reconnaissent cela, c’est un réel plaisir. Il faut donner beaucoup de conseils à ces jeunes dames et leur dire que la femme fait évoluer la société. Il n’y a pas de raison que dans l’iffou, nous restions en deçà. Donc, c’est vraiment une joie.
Vous avez été paneliste à cet événement. Quels conseils avez-vous à l’endroit de vos sœurs ?
Oui, nous avons été paneliste pour transmettre un peu de ce que nous avons comme expérience. Le thème, c’est les enjeux des compétences féminines pour l’épanouissement des femmes et le développement local et les conseils qu’on peut donner aux femmes, c’est qu’il y a plusieurs panelistes, des femmes qui se distinguent dans des domaines. On leur dit donc de continuer parce que tu te distingues, ça veut dire qu’on reconnaît que tu es bien mais il faut rester distinguée. Il faut rester au niveau où tu t’es mise sinon, aller au delà, ne pas descendre. Ce sont les conseils qu’on donne aux jeunes dames qui sont distinguées. Aux autres qui ne sont pas encore distinguées, on leur dit de persévérer parce que pour rigoler un peu, je dis mais écouter qui a déjà dit dans son enfance papa j’ai faim. Non, c’est toujours maman j’ai faim. C’est la femme qui fait la société, c’est la femme qui fait la famille. Donc, qu’elles comprennent, qu’elles soient conscientes que c’est grâce à elles que le monde va aller de l’avant comme ça a été depuis l’aube des temps jusqu’à maintenant et ça va continuer.
Réalisé par C.K
Correspondant régional
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